Entre urbanisation et agroindustrie, que reste-t-il du sol, de la terre, support irremplaçable de nos vies ? Une rencontre de l'Université du bien commun à Paris autour des différentes conceptions de ce bien commun et des pistes pour le préserver.
Après deux siècles d’urbanisation intensive de la Terre et un siècle d’industrialisation des pratiques agricoles, que reste-t-il de la nature ; c’est-à-dire du support matériel de nos vies ?
« La nature est un objet énigmatique, un objet qui n’est pas tout à fait un objet, disait Merleau-Ponty, elle n’est pas tout à fait devant nous. Elle est notre sol… ». C’est de ce sol, que nous partageons avec tous les êtres vivants qui peuplent la Terre, qu’il sera question dans cette discussion.
Avec
Agnès Sourisseau, paysagiste et agricultrice, co-fondatrice de l’association Agrof’île – Agroforesterie et sols vivants en Île de France, dont elle est directrice depuis 2016.
Elle travaille depuis plus de 20 ans au développement d’un site expérimental agroforestier de 35 ha en Seine- et-Marne : Les Monts-Gardés.
et
Stéphane Tonnelat, ethnographe et urbaniste, chargé de recherche au CNRS au laboratoire UMR LAVUE, équipe Mosaïques, à l’université Paris-Nanterre. Ses principaux terrains à Paris et New York sont les interstices urbains (terrains délaissés, friches), les parcs et jardins, le métro et le ferry et les terres agricoles périurbaines. Il est en train d’écrire un ouvrage sur la mobilisation du Collectif pour le Triangle de Gonesse contre le projet Europacity et pour la préservation des terres agricoles en bordure de l’agglomération parisienne.
La discussion sera animée par Annie Flexer, membre du comité de pilotage de l’Université du Bien Vivant Paris et Christophe Laurens, architecte, paysagiste, enseignant et cofondateur du master Alternatives urbaines de Vitry sur Seine. Il est également membre de l’Institut Momentum.
L’Université du bien commun à Paris s’est donné pour mission d’identifier, faire connaître et reconnaître les biens communs comme des spécificités démocratiques, écologiques, économiques et juridiques.
Initiée en 2017 par Riccardo Petrella, Frédéric de Beauvoir et Cristina Bertelli – avec Yovan Gilles et la revue Les périphériques vous parlent -, rejoints par une trentaine d’associations et personnalités, membres fondateurs, l’Université du bien commun à Paris est dirigée par un comité de pilotage qui oriente et organise les activités.
Des intervenant.e.s, sympathisant.e.s et collaborateur.rice.s, un réseau de chercheur·e·s, spécialistes, juristes, praticiens de la biodiversité, des militant·e·s associatifs, des parlementaires et des collectifs de citoyens permettent d’affirmer son rôle d’Université, populaire et collégiale, de développer et de renouveler ses interventions, de suivre les évolutions concernant les biens communs en France et dans le monde.
L’UBC.Paris organise des cycles annuels de rencontres publiques, de format atelier-débat ou conférence, auxquelles participent bénévolement des intervenants venus de toute la France, mais également d’autres pays (Canada, Québec, Belgique, Australie…), accueillies depuis juin 2022 par l’Académie du climat.
Ces sessions font l’objet d’émissions radiophoniques diffusée sur Fréquence Paris Plurielle et podcastables ensuite sur Audioblog ARTE radio, et de montages vidéo accessibles depuis le site de l’UBC.Paris : Sonothèque – vidéothèque
🥗☕️🍻 La Buvette de l’Académie est ouverte du mercredi au samedi de 11h à minuit !
Au déjeuner, venez déguster des plats végétariens, de saison et ultra locaux cuisinés par Sumac & Romarin. Au goûter, des gâteaux et pâtisseries et en soirée des petits plats à partager. À toute heure, bières, vins, boissons chaudes et fraîches !